Affichages, télévision, radio, web, ou encore e-mails, la société est plongée dans une forme « d’économie de l’attention », constamment sur-sollicitée par des messages publicitaires. L’objectif, capter l’attention et faire adhérer à tout type de produits et services. Comment ? En valorisant l’image de marque de ceux-ci.
“ Nous sommes dans un siècle de l’image. Pour le bien comme pour le mal, nous subissons plus que jamais l’action de l’image. ” Gaston Bachelard
Pour tout comprendre, rien de tel qu’un peu d’étymologie et d’histoire.
Le terme image, du latin « imaginem » désigne la représentation, l’imitation de ce que l’on fait de la réalité. Cette image que l’on renvoie et qui est perçue par « l’autre » a un caractère subjectif, en fonction de celui qui la perçoit ou de ce que l’on souhaite renvoyer de soi-même.
La « marque » quand à elle est bien plus ancienne que ce que l’on pourrait penser et ne peut se résumer au seul nom ou signe graphique. Le mot marque, d’origine germanique « mark » désigne une frontière, une limite et avait comme première fonction de déterminer une propriété. Puis, elle a représenté l’action de marquer un objet ou un bien pour en afficher l’origine, comme le prouve ce terme anglais tant utilisé, « brand » issu du vieux français « brandon », ce fer incandescent qui servaient à marquer les bêtes …
L’image de marque donne donc une personnalité à un produit ou une institution par des éléments graphiques et éditoriaux qui vont lui apporter une singularité, des valeurs, une communauté et donc une réputation.
Ma marque, ma bataille !
La réputation est de loin l’enjeu le plus important, tant celle-ci impacte la survie même de la marque. Provenant du mot latin « reputatio », qui signifie la réflexion, l’examen ou la considération, cette réputation est un mélange de notoriété, d’image perçue et réelle, combinée à un caractère subjectif.
La réputation se fait et se défait de manière identique à celle d’un individu. C’est un bien immatériel sur lequel personne n’a totalement le contrôle. Si on vous demande de monter sur scène pour chanter devant des centaines de personnes, accepteriez-vous ? La plupart des réactions seraient de refuser car, leur image serait exposée aux jugements positifs ou négatifs.
Les marques quand à elles n’ont pas le choix, elles montent sur scène et doivent assumer et cela particulièrement dans une époque digitale, qui expose mondialement les marques et les individus.
Ma marque ne joue pas aux dés !
Construire une image de marque solide, c’est assumer sa stratégie, en accepter l’ensemble des responsabilités et bien sur ne pas se tromper de message.
Ce message doit prendre en compte le fond sans faire l’impasse sur la forme. Ainsi la création d’une identité visuelle pertinente, ne peut se départir d’une charte éditoriale cohérente avec le positionnement stratégique. Plusieurs stratégies éditoriales sont possibles.
Même si votre réputation reste subjective, contrôler votre image et votre message reste le point clé pour valoriser et positionner votre marque. Le monde est vivant, il évolue et votre marque doit évoluer avec. Suivre les tendances, adapter vos produits et services à votre environnement, c’est garantir un « développement durable » de votre activité.
Yann conseille depuis 2008 les entreprises et les marques sur la création de dispositifs digitaux. Il opère à la fois sur les dispositifs les plus ambitieux en termes de design et sur les plateformes techniques les plus avancées. Yann est notamment en charge de la stratégie digitale. Il intervient sur les enjeux de conversion et sur des questions d’acquisition de trafic web via le référencement (naturel et payant) et le social media.
Tous les posts de l'auteur