Mais si le format digital devient progressivement la norme, force est de constater que le format papier conserve son pouvoir d’attraction auprès des parties prenantes. En revanche, le lecteur d’aujourd’hui a pris l’habitude de rechercher l’information dans le monde digital : il consulte plus qu’il ne lit. La conséquence éditoriale majeure : une écriture en blocs-informations, une forme d’article autonome et exportable sur les réseaux sociaux.
Enfin, la publication annuelle est à penser dans un écosystème global et interactif. Document de Référence, Rapport annuel, Rapport RSE ou Rapport intégré, la résonance doit être totale entre papier et digital, site web de la marque et réseaux sociaux le vrai lieu de consultation des informations contenues dans ces Rapports.
Les anglo saxons parlent souvent d’Executive Summary, ce qui se rapproche de plus en plus d’une home page de site web et permet de choisir son propre mode de progression dans le Rapport.
Il dépasse le simple template corporate de bas de communiqué de presse. Il est daté et traduit la réalité de l’entreprise à cet instant.
En tête des priorités de lecture des parties prenantes, il veut être prospectif, cautionne un discours de preuve et introduit le thème de l’année.
Sa présentation intègre de plus en plus d’informations sur le parcours des administrateurs choisis pour leurs compétences au service de la stratégie de l’entreprise ainsi que sur l’activité détaillée des Comités.
Sélectionnés pour leur pertinence et leur capacité à servir la mise en œuvre de la stratégie, et non pas de façon exhaustive pour coller strictement au calendrier.
Ce qui compte dans leur choix, c’est la traduction du mouvement et des évolutions annuelles dans une séquence stratégique considérée. L’ensemble est valorisé par une data visualisation exportable de manière autonome.
Se poser la question préalable pour chaque information. Doit-elle être traitée sous forme visuelle, audiovisuelle, texte ou dans un mix ?
Pour la plupart, les Rapports annuels ont gagné en capacité de synthèse et en facilité de lecture ce qu’ils ont perdu en rêve. Rien n’empêche cependant de rendre l’information séduisante ! Même l’information factuelle la plus sèche doit trouver le chemin du lecteur et ne peut se priver de storytelling.
C’est la pertinence des images qui magnifient et prolongent le texte qu’elles illustrent, qui contribue à créer l’impact du Rapport.
Le Rapport doit pouvoir renvoyer en permanence à des contenus informatifs approfondis.